PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°337 12 avril 2016
34525 Destinataires
[ ÉDITORIAL ]
Industrie pharma : la « fiole » est à moitié pleine !

« C’est un événement qui rassemble l’ensemble de tout l’écosystème pharmaceutique marocain. Moment d’échanges, de manière décontractée et informelle…mais sérieuse ». C’est ainsi que M. Ayman CHEIKH LAHLOU président de l’AMIP (1) a introduit l’AMIP-PHARMADAYS, évènement dont la première édition s’est tenue le vendredi dernier à Casablanca. Il a ensuite mis en exergue l’ambition de son association de pérenniser les acquis de l’industrie pharmaceutique tout en prospectant de nouvelles voies lui permettant de concrétiser davantage de partenariats Sud-Sud.


Ce mot de bienvenue a rapidement fait place à la projection d’un film d’une dizaine de minutes retraçant l’épopée de l’industrie pharmaceutique depuis ses balbutiements. Le président a aussi mis en avant la clairvoyance des différents intervenants qui ont permis sa mise en place.

Le ministre de la santé, M. El Houssaine LOUARDI, qui a suivi avec intérêt cette séquence vidéo, n’a pas manqué de rappeler le rôle joué par toutes les composantes de l’industrie pharmaceutique dans l’accompagnement des réformes entreprises par son département. Il a aussi rappelé brièvement les efforts consentis par le gouvernement pour améliorer le taux de couverture de l’assurance maladie et par son ministère dans l’accélération de la promulgation d’une vingtaine de textes de loi. D'après le ministre de la santé, ces textes législatifs vont permettre d’annihiler les obstacles qui se dressent devant le développement du secteur de la santé en général et du secteur pharmaceutique en particulier.

M. Faïçal MEKOUAR, Vice-Président Général de la CGEM (2), a aussi souligné l’apport d’un arsenal juridique étoffé dans la restructuration et la régulation du secteur pharmaceutique. Il a également salué les choix qui ont permis la mise en place d’une politique de santé bien orientée, notamment par la mise en place de mécanismes garantissant la qualité et la disponibilité du médicament. Mr MEKOUAR a cependant déploré la contribution des ménages dans la prise en charge des soins ambulatoires qui reste anormalement élevée. Ceci explique en grande partie la très faible consommation des médicaments au Maroc.

D’autres présentations ont été programmées et ont mis l’accent sur les spécificités de l’industrie pharmaceutique, l’importance de l’innovation, l’approche citoyenne et les réalisations et les perspectives de développement de celle-ci.  

L’industrie pharmaceutique, qui a atteint son âge de maturité, a rendu de loyaux services et permet au Maroc de subvenir à 65% de ses besoins en médicaments. Tous les ingrédients semblent réunis pour que cette industrie continue d’aller de l’avant, à condition d’un rapprochement entre ses différentes composantes. Comme l’a rappelé M. MEKOUR, unies les composantes de l’industrie pharmaceutique marocaine parleraient d’une même voix et in fine développeraient des synergies qui conditionneront l'avenir de ce secteur
Abderrahim Derraji
AMIP PHARMADAYS - 2016 en photos : lien

(1) Association Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique
(2) Confédération Générale des entreprises du Maroc
 

Revue de presse
Maroc : Le Sofosbuvir rejoint la liste des médicaments remboursables  Maroc : Le Sofosbuvir rejoint la liste des médicaments remboursables

Le Sofosbuvir, médicament indiqué en association avec d'autres médicaments, pour le traitement de l'hépatite C chronique chez les adultes, vient d’intégrer la liste des médicaments remboursables  et ce, par Arrêté du Ministre de la Santé n°  179.16 du 8 mars 2016, publié au Bulletin Officiel  n°6449 du 21 mars 2016.
Consciente de la place que constitue le médicament dans l’accès aux soins, l’Agence Nationale d’Assurance Maladie (ANAM) a entrepris plusieurs actions visant à élargir la lise des médicaments remboursables, permettant  aux assurés AMO d’accéder aux médicaments destinés aux différentes pathologies, notamment  les maladies chroniques et couteuses .
Pour intégrer la liste des médicaments remboursables, l’ANAM a soumis à la Commission de Transparence (CT) le nouveau médicament, pour évaluation. Ayant obtenu un SMR ( Service Médical Rendu) favorable par la CT, le Sofosbuvir a été soumis à la Commission d’Evaluation Economique et Financière des Produits de Santé (CEFPS), pour analyser son impact économique et financier sur le budget des Organismes Gestionnaires.
Compte tenu des niveaux d’efficacité virologique quel que soit le génotype du VHC ou la sévérité de l’atteinte hépatique et de son profil de tolérance satisfaisant ainsi qu’une moindre durée de traitement et à moindre coût, le Sofosbuvir en association à d’autres antiviraux, représente le nouveau traitement de référence des patients atteints d’hépatite C chronique.

Source : PMA

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La procréation médicalement assistée : le gouvernement réglemente La procréation médicalement assistée : le gouvernement réglemente

Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de loi relatif à la procréation médicalement assistée. Présenté par le ministre de la Santé, ce texte vise à renforcer l'arsenal juridique national dans le domaine des sciences médicales et des techniques biomédicales, et à combler le vide juridique en matière des pratiques relatives à la procréation médicalement assistée. Il tend également à définir les principes généraux régissant la procréation médicalement assistée, tels le respect de la dignité des personnes et la préservation de leur vie, de leur sécurité physique et morale et de leur vie privée.

Le texte limite ainsi le recours à la procréation médicalement assistée au couple marié, en vie et moyennant ses propres cellules. Il exige en outre le libre consentement des deux conjoints exprimé par écrit et interdit toute technique de procréation médicalement assistée outre celle réglementée et reconnue légalement dans le Royaume. Le projet de loi prévoit aussi la mise en place d'une commission consultative de la procréation médicalement assistée et soumet à des opérations d'inspection les établissements de santé agréés pour pratiquer la procréation médicalement assistée.
Source : http://lematin.ma

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Plantes médicinales : Le Professeur Louardi dénonce les médias qui font la promotion du mésusage Plantes médicinales : Le Professeur Louardi dénonce les médias qui font la promotion du mésusage

Le lundi 4 avril, le ministre de la santé El Hossaine Louardi s’est élevé au Parlement, contre les médias, entre autres publics, qui continuent à promouvoir le recours aux plantes médicinales notamment pour le traitement de différentes maladies. Le ministre a également précisé qu’il a, à plusieurs reprises, contacté la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) pour mettre un terme à ces pratiques. Le ministre a évoqué l’importance d’élaborer une loi fixant le cadre légal de l’utilisation des plantes médicinales.
Source : http://lavieeco.com

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En France, certains produits éclaircissants ont été interdits En France, certains produits éclaircissants ont été interdits

Le 1er avril, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a interdit la vente en ligne de certains produits éclaircissants ou blanchissants. Ces produits, présentés sous forme de solution injectable coûtent entre 300 et 500 euros.
Considérés par l'ANSM comme un «danger grave pour les utilisateurs», ces produits ne peuvent désormais plus être importés, vendus et distribués gratuitement, ni même être l'objet de publicité. Et pour cause: l'agence fait état de deux cas rapportés par les Centres antipoison en 2015, dont l'un s'est soldé par des nausées, une gêne abdominale, des vertiges et des palpitations.
L'Agence souligne en particulier l'absence totale de données permettant de s'assurer de la qualité et de la sécurité de ces produits. Autre dérive: le mode d'administration des produits. Les sites de vente préconisent en effet une «injection par voie intramusculaire ou intraveineuse, ou par perfusion». Un mode d'application qui présente des risques d'infection, indique l'ANSM.
Selon cette dernière, les modes d'administration de ces produits peuvent induire le «consommateur moyennement averti» en erreur en lui faisant ainsi croire qu'il est en présence d'un médicament. Or selon le Code de la Santé publique, ces produits correspondent effectivement à la définition d'un médicament: «On entend par médicament toute substance pouvant être utilisée chez l'homme [...] en vue de modifier ses fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique...». Ils nécessitent donc une autorisation de mise sur le marché, qui passe au préalable par une série de tests, et ne peuvent être vendus que par des pharmaciens. Deux obligations que ces produits ne remplissaient pas et qui ont conduit l'Agence à les interdire.
Quelles substances se cachent dans ces produits? Sans étude, cela reste difficile à déterminer. L'Agence sanitaire évoque notamment la présence de glutathion, une molécule naturellement présente dans nos cellules, également utilisée comme excipient dans les médicaments, ainsi qu'un facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor).
Source : http://sante.lefigaro.fr

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Meningitec : l’analyse contestable d’un expert antivaccin Meningitec : l’analyse contestable d’un expert antivaccin

Après la détection de particules de métaux lourds dans un nombre limité de seringues de certains lots du vaccin Meningitec, le laboratoire fabricant, Nuron Biotech a effectué un rappel de tous les lots de Meningitec en France et en Europe en septembre 2014. Aucun effet indésirable n’avait été signalé, mais ce retrait du marché à titre préventif a provoqué l’incompréhension de parents dont les enfants ont été vaccinés avec Meningitec et qui y voient un lien avec des troubles du comportement, du sommeil, des fièvres violentes, ou encore des éruptions cutanées.
Ce sont d’abord 240, puis 580 familles qui assignent en justice CSP, le distributeur français du Meningitec. La première audience a eu lieu le 22 septembre 2015 au tribunal de Clermont-Ferrand, qui a renvoyé l’étude des plaintes au 24 novembre. En décembre, l’ANSM s’exprimait pour la première fois sur le sujet et expliquait que, selon les études toujours en cours, les métaux lourds détectés dans les lots contaminés sont le fer, le nickel et le chrome, et aucunement le mercure, l’étain, l’arsenic ou le cadmium. Mais surtout, qu’aucun risque n’a été détecté pour la santé des personnes vaccinées avec Meningitec.
Mardi, le tribunal de Clermont-Ferrand a désigné les experts indépendants chargés d’établir s’il existe un lien entre les symptômes décrits par les familles et les impuretés du vaccin. L’occasion pour Me Emmanuel Ludot, considéré comme un spécialiste du vice de forme et de la défense des victimes d’erreurs médicales, et qui représente un grand nombre de plaignants, de présenter les résultats d’analyse menée à sa demande par le laboratoire italien Nanodiagnostics.
À la tête de cette société, Stefano Montanari est diplômé de pharmacie et s’affiche ouvertement contre la vaccination. C’est donc cet homme qui indique avoir trouvé dans un vaccin non considéré comme défectueux des « débris de plomb, de zinc, de titane », ainsi qu’une « molécule de zirconium ». Il affirme que ces résidus ne pourront jamais être éliminés de l’organisme et peuvent provoquer « des inflammations chroniques susceptibles de dégénérer en cancers de tous types », mais aussi toucher le cerveau, le pancréas, et entraîner « des diabètes ».
Source : Le Quotidien du pharmacien

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L’espérance de vie des diabétiques de type 1 reste courte L’espérance de vie des diabétiques de type 1 reste courte

Deux études ont révélé que l’espérance de vie des personnes atteintes d’un diabète de type 1 est toujours significativement plus courte que celle de la population générale, et ce même si l’espérance de vie des diabétiques s’est améliorée.
Dans la première étude, les chercheurs de l’Institut de cardiologie et du diabète Baker IDI à Melbourne ont examiné l’espérance de vie des diabétiques de type 1 de 1997 à 2010. Ils ont observé 5 981 décès au cours des 902 136 années–personnes prises en compte. Pendant cette période, l’espérance de vie moyenne des diabétiques était de 68,6 ans, c’est-à-dire plus courte de 12,2 ans par rapport à celle de la population générale.
Même si l’espérance de vie des diabétiques était plus élevée entre 2004 et 2010 que ce qu’elle était entre 1997 et 2003, des améliorations semblables ont également été observées dans la population générale ; l’écart ne s’est donc pas comblé. Chez les diabétiques de type 1 de 10 à 39 ans, les principales causes de décès étaient endocriniennes ou métaboliques ; chez les plus de 40 ans, le principal responsable était les maladies circulatoires.
Dans la seconde étude, les chercheurs ont analysé, avec des collègues de l’Université de Göteborg, les données d’un registre national suédois. Selon les données, 2 018 décès sont survenus parmi les 27 841 diabétiques de type 1 de plus de 20 ans vivant en Suède entre 2002 et 2011. Par rapport aux premières années, l’espérance de vie des hommes atteints d’un diabète de type 1 a augmenté d’environ 2 ans vers la fin de l’étude, alors qu’aucun changement significatif n’a été observé chez les femmes. Des tendances semblables ont également été observées dans la population générale.
En Suède comme en Australie, l’écart de l’espérance de vie entre les diabétiques de type 1 et la population générale n’a pas diminué. L’espérance de vie moyenne des diabétiques était plus courte de 11 ans chez les hommes et de 12 ans chez les femmes. Cela signifie qu’une amélioration des soins des diabétiques de type 1 reste nécessaire, ont déclaré les chercheurs. Ce qui pose problème, c’est que de nombreux diabétiques ont des niveaux d’HbA1c élevés et que plus de dix pour cent des diabétiques sont des fumeurs, ce qui augmente leur risque cardiovasculaire.
Source : Diabetologia

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